Avec les ransomwares qui devraient causer plus de 30 milliards d’euros de dommages dans le monde cette année et une entreprise attaquée toutes les 2 secondes d’ici 2031, la nécessité de renforcer votre cyber-résilience devient plus urgente que jamais.
Face à cette menace croissante, il est crucial de comprendre pourquoi il devient chaque année plus difficile de contenir et d’arrêter ces attaques.
Les entreprises qui cherchent à développer leur cyber-résilience se trouvent confrontées à de nombreux défis, notamment les pertes de données, les interruptions de l’activité, la perte de clients et bien d’autres encore.
Pour devenir cyber-résilient, il est essentiel de maîtriser les fondamentaux, notamment en ce qui concerne les données. Il est primordial de savoir où se trouvent vos données sensibles, qui y a accès et quels sont les risques associés. En plaçant les données au centre de votre stratégie de cybersécurité, votre entreprise peut réduire les risques, stimuler l’agilité et améliorer sa résilience.
C’est pourquoi nous avons compilé pour vous six bonnes pratiques en matière de cyber-résilience :
Surveillez en permanence votre posture de sécurité malgré les défis budgétaires et de ressources. Pour prévenir les cyberattaques, il faut non seulement mettre en œuvre la formation et la sensibilisation des employés à la cybersécurité recommandées par le NIST, mais aussi mettre en place des contrôles d’accès et des systèmes de surveillance. Cela suppose également d’avoir une visibilité totale des ressources et des expositions, un contexte détaillé des menaces de sécurité potentielles et des métriques claires permettant de mesurer objectivement le cyber-risque.
Les entreprises capables d’anticiper les cyberattaques et de communiquer ces risques pour faciliter la prise de décision pourront mieux se défendre contre les menaces émergentes. Les données représentent un défi particulier, car elles sont la ressource la plus dynamique de toutes. Les données sensibles augmentent et prolifèrent rapidement, et les entreprises doivent savoir où elles se trouvent, quelle est leur classification, comment on y accède, etc., pour comprendre les risques qu’elles encourent et comment les protéger.
Adoptez une architecture basée sur les principes du Zero Trust. Les bonnes pratiques de l’entreprise numérique exigent une architecture basée sur les principes du Zero Trust (notamment ne jamais faire confiance et toujours vérifier, ainsi que le principe du moindre privilège) pour que vous sachiez qui accède à quelles informations et à quel moment. Toute compromission d’informations sensibles nuit à la réputation et à l’avantage des entreprises, ainsi qu’à l’agilité et à la conscience situationnelle des pouvoirs publics.
C’est pourquoi il est désormais essentiel de protéger chaque identité (humaine ou machine) sur le plus grand nombre d’appareils et d’environnements. Une identité numérique est l’ensemble des informations relatives à une personne, une entreprise ou un appareil électronique qui existe en ligne. La transformation numérique d’un grand nombre d’entreprises a entraîné l’apparition d’une multitude d’identités ayant un accès sans précédent aux données. Le nombre d’identités bénéficiant d’un accès et d’un contrôle privilégiés sur plusieurs appareils dépasse aujourd’hui largement le nombre d’utilisateurs. Votre équipe en charge de la sécurité doit donc mieux protéger une surface d’attaque plus large. En outre, gérer la sécurité de l’identité de votre patrimoine de données à l’aide de plusieurs outils existants génère de la complexité et crée des failles que les pirates peuvent exploiter. Associer des contrôles d’accès basés sur les rôles complets à des stratégies de type « ne jamais faire confiance, toujours vérifier » permet de mieux protéger votre entreprise contre les ransomwares et les menaces internes.
développez l’intelligence en testant régulièrement les plans de réponse aux incidents. Le NIST recommande de tester et de mettre à jour régulièrement les plans de réponse aux incidents et de réaliser régulièrement des évaluations de vulnérabilité et des tests de pénétration. Cette démarche est essentielle, car le fait de détecter rapidement les logiciels malveillants vous permet de refuser en toute confiance de payer une rançon. Au-delà de ces conseils pour les systèmes de production, vous pouvez découvrir les risques de cybersécurité et les angles morts de votre environnement de production en lançant des
analyses automatisées à la demande des données de production et des snapshots de sauvegarde pour détecter les vulnérabilités connues. Ces analyses permettent également d’évaluer facilement votre posture face au risque et de répondre aux exigences strictes de sécurité et de conformité sans impacter votre environnement de production. Analysez les snapshots de production et de sauvegarde afin d’évaluer leur santé et leur capacité de récupération. Vérifiez les sauvegardes pour être sûr qu’aucune vulnérabilité connue n’est réinjectée dans l’environnement de production lors des restaurations. Toutes ces opérations vous permettent de développer l’intelligence et d’obtenir une vue globale de tous les risques de cybersécurité dans votre environnement de production. Vous pourrez ainsi y remédier avant qu’un acteur malveillant ne les exploite.
faites de la cyber-résilience un sport d’équipe en exploitant une architecture moderne. La résilience exige de la préparation, de la réactivité, de la ténacité et de l’adaptabilité. Dans le monde connecté moderne, les responsables de la sécurité doivent exploiter une architecture et des processus qui englobent des environnements en local, dans le cloud et à la demande (SaaS), tout en mettant en œuvre des processus de sécurité axés sur la continuité de l’activité.
Les programmes SecOps doivent s’appuyer sur des solutions et des processus qui permettent de prévenir les actions hostiles lorsque c’est possible, mais aussi de les détecter et d’y répondre lorsqu’il n’est pas possible de les prévenir. Pour faire preuve de résilience, il faut arrêter les attaquants avant qu’ils n’atteignent leurs objectifs dans un environnement cible. Les entreprises doivent comprendre parfaitement le paysage des menaces et les vecteurs d’attaque pour prendre en charge leurs efforts de résilience. Pour ce faire, elles doivent connaître en détail les renseignements sur les menaces et les surfaces d’attaque, à condition que ces informations soient spécifiques à l’entreprise et non pas généralisées. Enfin, le programme de sécurité doit impérativement déboucher sur des processus qui soutiennent la résilience de l’entreprise. Il est essentiel de planifier la réponse aux incidents et d’établir des partenariats pour assurer la viabilité de l’entreprise et de votre programme de sécurité.
exploitez une plateforme moderne de gestion et de sécurité des données pour lutter contre les attaques par ransomware. L’évolutivité et la compatibilité sont des éléments supplémentaires pour lutter contre les attaques par ransomware. La cyberrésilience nécessite de la collaboration. Il est donc important d’exploiter une plateforme de sécurité et de gestion des données extensible et moderne, dotée d’une architecture riche en API et API-first, qui fonctionne sur plusieurs sites et couvre la plage de sources de données la plus large possible.
Consolider plusieurs fonctions de gestion des données sur une plateforme unique vous permet de simplifier vos opérations. Au lieu de faire des copies des données et de les déplacer, vous avez également une solution qui vous permet de réutiliser les données sur place en leur apportant des applications à valeur ajoutée pour les tâches quotidiennes et plus complexes (par exemple l’analyse de virus, le masquage de données, l’analyse des journaux d’audit de fichiers et la classification des données). De plus, une seule plateforme extensible vous permet de réduire l’empreinte de vos données et la surface d’attaque disponible pour les ransomwares.
intégrez l’infrastructure de sauvegarde à vos opérations de sécurité pour rétablir la disponibilité opérationnelle rapidement en cas de violation. Les complexités liées à la sécurité et à la gestion des données ne peuvent être résolues seules, en particuliert en cas de violation. Rétablir la disponibilité opérationnelle le plus rapidement possible (dans les objectifs de délai de récupération et de de point de récupération [RTO/RPO]) nécessite une approche intégrée dans laquelle la sauvegarde n’est pas en silo, mais fait partie intégrante de l’infrastructure et des opérations de sécurité.
Les entreprises qui investissent dans la sécurité et la gestion des données bénéficieront de solutions étroitement intégrées qui couvrent tout le spectre des cadres de sécurité. L’un des plus populaires est le cycle de réponse aux incidents, ou PICERL, de l’Institut SANS :
• Preperation (Préparation) – Évaluations, plans, formation, gestion des identités, etc.
• Identification (Identification) – Suivi de la sensibilisation, détection précoce etc.
• Containment (Maîtrise) – Notification, sauvegardes, preuves, etc.
• Eradication (Éradication) – Restaurations, analyse de cause racine, suppression du programme malveillant etc.
• Recovery (Récupération) – Analyse des vulnérabilités, reprise des opérations, base de référence, etc.
• Lessons Learned (Enseignements tirés) – Création de rapports, mises à jour des procédures, etc.
Restez vigilant et protégé votre organisation!
N’hésitez pas à nous contacter pour toute question ou pour planifier une discussion approfondie sur la manière dont nous pouvons vous aider à renforcer la cyber-résilience de votre entreprise. Et
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